Henri Guillemin parle de Rousseau, Voltaire, Rimbaud, Vallès (version numérique en accès libre)

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Henri Guillemin parle de Rousseau, Voltaire, Vallès, Rimbaud

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Description

Collection HG

Henri Guillemin parle de Rousseau, Voltaire, Rimbaud, Vallès.

Rousseau : Jean-Jacques Rousseau est un homme qui s’est fait horriblement haïr, un homme dont Jules Lemaître a osé écrire : « Jamais plus de mal n’a été fait par un seul homme que par cet homme-là ». Un homme contre lequel, en 1912, l’abbé Delfour, qui dirigeait l’Université catholique, a écrit : « C’est une des plus pures formes du mal que l’humanité ait jamais connues ». Mais c’est un homme dont la mémoire était vénérée par Robespierre et par Tolstoï.

Voltaire : « Où fuir loin de moi-même ? » Comme s’il ne pouvait pas se supporter tel qu’il est maintenant ; il n’a rien à aimer, il ne peut plus croire en rien et maintenant il voudrait se fuir lui-même. D’où, alors, d’où peut-être ce regard sans bonheur dont je vous ai parlé tout à l’heure, d’où, peut-être aussi, cet autre regard que vous avez aperçu dans le dessin d’Huber, ce regard plein de silence, plein de tristesse et de nostalgie.

Rimbaud : 

« Ta poitrine sur ma poitrine,

(…)

Je te parlerais dans ta bouche »

C’est tout de même un connaisseur qui parle comme cela !

Vallès : Ce n’est pas un travailleur. Il n’a jamais ouvert Marx. Je crois même que Louis Blanc l’embêtait et s’il se référait à Proudhon, c’était sans l’avoir lu !

Mais il disait : Quand j’avais lu, gamin, les choses sur la Révolution et que j’entendais le tambour républicain qui battait dans les faubourgs, cette musique-là, elle tirait à pleines volées contre mon cœur. Je sais bien que je serai toujours du côté où j’entendrai crier « Vive la République » !

Ces quatre conférences présentées, en 1973, au Cercle d’Education Populaire (Bruxelles) avaient constitué le cahier 50 du C.E.P. publié en 1974.

En guise de préface le texte primé lors du concours sur ces 4 conférences, concours réservé aux élèves du secondaire et organisé par le C.E.P. Texte de Suzanne Dechamps du Lycée Théo Lambert (Anderlecht), 17 ans, élève en première Latin-Grec où elle souligne « l’émotion qu’il lève en moi » et conclue par : « En vérité, je vous le dis, M. Guillemin n’est pas le seul Evangile, mais seul il fait encore des miracles : tout ce qu’il touche reprend vie… » Un texte d’une sincérité très émouvante qui éclaire bien sur la passion que suscitait chez ses auditeurs et, surtout, auditrices, le conférencier Henri Guillemin.

ISBN 978-2-86819-  •. 160 pages. •

Version numérique disponible en accès libre : https://www.calameo.com/read/007215864aeaf14622da2

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